Candidate socialiste à la succession de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo prend extrêmement au sérieux sa rivale de droite, désormais officiellement investie par l'UMP pour le scrutin de 2014 à Paris: la gaulliste Nathalie Kociusko-Morizet.
Mardi matin, dans un petit square verdoyant et ensoleillé du 9ème arrondissement de Paris, devant la brasserie "Aux jolies mômes", sans perdre une minute, Anne Hidalgo a donc entamé sa contre-attaque.
Premier temps : à la différence de ce qui s'était passé le 28 mai au Bataclan, pas de Bertrand Delanoë à l'horizon cette fois.
Qu'on se le dise: c'est elle qui est aux commandes, et elle n'a "peur de rien ni de personne". "Je suis combative", insiste-t-elle.
Second temps: face à Nathalie Kociusko-Morizet, qu'elle présente comme une... "aventurière", Anne Hidalgo s'affiche "rassembleuse" et, ce n'est pas un hasard, elle aura utilisé au moins vingt-cinq fois le mot "équipe".
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