vendredi 3 mai 2013

Polémique autour des fourrières parisiennes, l’exaspération monte : à qui la faute ?


Par Eric HELARD, Conseiller de Paris, vice-président de la Fédération de Paris

Polémique autour des fourrières parisiennes, l’exaspération monte : à qui la faute ?
Le 26 avril dernier, une maman s’est fait enlever sa voiture dans le 16èmearrondissement avec un nourrisson à l’intérieur, juste devant l’école maternelle de la rue Decamps où elle déposait son fils. Une affaire de quelques instants…Certes, il s’agissait d’un stationnement réservé, certes il y avait infraction… Un autre incident du même type s’est produit le même jour dans le 17ème. Depuis lors, le zèle dont ferait preuve les sociétés d’enlèvement de véhicules à Paris fait la une des journaux et est au cœur de nombre de discussions animées autour du zinc. Il est de bon ton d’accuser les employés obligés de faire du chiffre et les services de la préfecture de police sont montrés du doigt. Il y a peut être du vrai dans tout cela.

Mais il me semble que la première des responsabilités est à chercher du côté de la Mairie de Paris et de sa politique systématique de chasse aux automobilistes : 85000 places de stationnement en surface ont été supprimées depuis 2001 et je n’ose pas évoquer les tarifs prohibitifs
Eric Hélard, UDI Paris
des parkings souterrains… Comment s’étonner alors de la pagaille engendrée dans la capitale  et de l’augmentation des infractions au stationnement commises par des parisiens excédés ?
La campagne des élections municipales de 2014 devra permettre de repenser totalement la problématique du stationnement  à Paris : cela fait longtemps déjà que je milite pour la construction de parkings géants à l’entrée des principales portes de la capitale. Des parkings sécurisés et à portée de bourse, qui permettraient ainsi aux automobilistes  de prendre en toute quiétude des transports en commun que nous souhaitons plus nombreux et aux habitants de la capitale de trouver plus facilement des places près de chez eux. Hélas, pour le moment, nous avons toujours prêché dans le désert !  Il est vrai que le bon sens n’est pas toujours la ligne directrice de la politique municipale.

De ce point de vue là aussi, l’alternance que nous appelons de nos vœux est un espoir !

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