J’ai, dans cette campagne, un rôle d’expertise. Dans l’opposition au maire de Paris depuis 2001, j’ai été celui qui s’est le plus manifesté, le plus investi sur les questions qui concernent les finances et la gestion des administrations contrôlées de près ou de loin par la mairie. Ce n’est évidemment pas mon seul atout. Mais c’est l’un de ceux que l’on me reconnaît généralement, aussi bien à droite qu’à gauche.
Ma notoriété, nationale ou parisienne, est loin d’être équivalente à celle de Nathalie Kosciusko-Morizet. Je suis un élu local, parisien, très fier et satisfait de l’être. Mais au terme de cette campagne, les Parisiens
finiront par connaître tous les candidats, bien qu’il y ait des disproportions importantes entre chacun en matière de présence dans les médias. La surexposition médiatique sera-t-elle d’ailleurs forcément un avantage au regard des électeurs parisiens ? Je n’en suis pas certain. Pour le moment, la campagne démarre plutôt bien. Je ressens un intérêt fort des Parisiens. Nous nous parlons un peu avec les autres candidats. On ne s’appelle pas tous les jours bien sûr, mais quand on a besoin de se dire les choses, nous le faisons sans agressivité, sans hostilité. Mon sentiment est que nous sommes partis pour une campagne dans laquelle les différents candidats se respectent. Nous ne sommes pas des adversaires mais des concurrents, des compétiteurs.
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| Jean-François Legaret |
Plus la participation sera forte, plus nous donnerons du sens à cette notion inédite à droite, qui est celle des primaires ouvertes. Elles n’auront de sens que si la participation est significative. Si on se retrouve avec un nombre de participants, qui se rapproche du nombre d’adhérents de l’UMP à Paris, ce ne sera pas un exercice probant.
La suite sur le site Legaret 2014
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