En jugeant "illégale" l'extension de Roland-Garros sur les serres d'Auteuil, le tribunal administratif a infligé un camouflet à Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et la Fédération française de tennis. Les opposants en profitent pour soumettre une contre-proposition. Que vaut-elle? Réponse de L'Express.
1. De quoi s'agit-il?
D'un bon "service-volée", dans le
style d'un Stephan Edberg ou d'un Michaël Llodra. Vendredi, les associations opposées à l'extension du site
accueillant le tournoi de tennis de Roland-Garros sur les serres d'Auteuil ont
repoussé au fond du court la ville de Paris et la Fédération française de tennis
(FFT). Ce mardi matin, elles montent au filet pour conclure le point en
proposant un projet alternatif. L'idée est relativement simple: plutôt que
d'annexer le site des serres d'Auteuil, en partie classé, elles proposent de
couvrir une portion de l'A13 voisine pour y installer cinq terrains
d'entrainement. L'espace libéré sur le site actuel du tournoi permettrait alors
d'y édifier un stade de 3.000 places et d'aménager une vaste place entre les
courts Philippe-Chatrier et Suzanne-Lenglen.
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