Par Ian Brossat, communiste
Depuis plusieurs semaines, il flotte comme un parfum d'élections municipales à Paris. À plus d'un an du scrutin, l'effervescence a gagné nombre de candidats déclarés, potentiels, éventuels, résignés ou improbables.
À gauche, on parle stratégie, tactique, alliances. On évoque calendriers et agendas, équipes et soutiens, candidats et candidatures. Les Parisiens méritent mieux. Ils méritent qu'on s'intéresse de près à leur principal sujet d'inquiétude: le logement et la spéculation immobilière.
C'est à croire que toute cette campagne précoce, lancée à plus de quinze mois du scrutin, pourrait se passer ailleurs qu'à Paris. Gare à la politique hors-sol. Comme le dirait une jeune candidate à une émission de téléréalité: "allô, nan mais allô quoi"! Autrement dit, réveillons-nous!
Redescendons sur terre. À Paris, en 2013, alors que la crise économique et sociale continue de faire des ravages, les Parisiens se demandent s'ils pourront continuer à vivre dans la ville qu'ils aiment.
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