samedi 16 mars 2013

L'UMP parisienne s'écharpe


Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati, Douce de Franclieu, Pierre-Yves Bournazel, Franck Margain et Jean-François Legaret.
Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati, Douce de Franclieu, Pierre-Yves Bournazel, Franck Margain et Jean-François Legaret. - (AFP)
Trois des six candidats UMP à la mairie de Paris dénoncent le mode de scrutin de la primaire, qu’ils jugent complexe, opaque et inéquitable.
A peine lancées jeudi, les primaires ouvertes de l'UMP pour la mairie de Paris suscitaient déjà la colère de trois candidats, qui contestent le mode de scrutin. Philippe Goujon, numéro un de la droite parisienne, a tenté de calmer le jeu en conviant les frondeurs à une discussion. Mais seul Pierre-Yves Bournazel a répondu à cet appel.
En tout, six candidats se sont déjà fait connaître pour ce scrutin ouvert à toutes les formations politiques de l'actuelle opposition municipale (UDI, libéraux, etc.). La députée de l'Essonne et ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet (39 ans) fait figure de favorite.
 Procédure démocratique
Elle concourra contre la maire du VIIe Rachida Dati (48 ans), le maire du Ier et chef du groupe au Conseil de Paris Jean-François Legaret (60 ans), le conseiller de Paris et conseiller régional Pierre-Yves Bournazel (35 ans), le conseiller régional Franck Margain (Parti chrétien-démocrate, 51 ans). Et avec une parfaite outsider, Douce de Franclieu, inconnue de 53 ans. « L'objectif est de mettre en œuvre la procédure la plus démocratique et la plus transparente pour départager des candidats », a déclaré Philippe Goujon, président de la fédération UMP parisienne.
Mais Rachida Dati, Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel ont « regretté la complexité, l'opacité et l'inéquité qui président à la préparation » de ce processus qu'ils qualifient de « totalement fermé ». Une instance de contrôle veillera au bon déroulement de la primaire, sous la présidence d'Antoine Rufenacht. Or les trois frondeurs assurent ne pas avoir été consultés sur ce choix.

 La primaire aura lieu du 31 mai au 3 juin, par vote électronique.
en savoir plus
La bataille Copé-Fillon a laissé des traces à la fédération UMP de Paris, connue pour ses divisions. En organisant des primaires, la droite parisienne tentait de redorer son blason. Et elle avait trouvé là une occasion de retourner contre le PS cet outil qu'il avait pourtant été le premier à utiliser. Pour l'instant, les résultats se font attendre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire