Le duel Hidalgo-NKM se profile pour les municipales à Paris. Soucieuse de s'émanciper de l'ombre tutélaire de Bertrand Delanoë, la première adjointe est partie très tôt en campagne.
Déjà presque six mois qu'elle est en campagne. Première adjointe de Paris, Anne Hidalgo n'a pas voulu rester prisonnière de ce statut aussi confortable que dangereux d'héritière désignée du maire sortant Bertrand Delanoë. Pour sortir de son ombre tutélaire, et couper court aux critiques parfois virulentes de l'UMP (« potiche ») elle a mis en scène dès septembre 2012 sa candidature.
1.500 adhérents et plus de 500 contributions pour Oser Paris
Aujourd'hui son organisation est bien rodée. Côté laboratoire d'idées, son think-tank participatif, Oser Paris , présidé par l'adjoint à la recherche de la ville, Jean-Louis Missika, compte déjà 1.500 adhérents et plus de 500 contributions. Côté garde rapprochée, elle s'est entourée de la jeune génération d'élus socialistes parisiens (Bruno Julliard, Colombe Brossel, Remy Féraud, François Dagnaud...) et de maires de la petite couronne pour finaliser à l'automne son programme. Entre temps, elle aura publié le 18 mars un livre sur les grands enjeux de Paris et concouru aux primaires -si, toutefois le PS en organise, ce qui est de moins en moins certain.
Partie tôt, et à vive allure, la candidate ne risque-t-elle pas de s'essouffler dans cette campagne à rallonge ? « Je n'ai pas le sentiment que nous soyons partis trop tôt : il faut du temps pour élaborer un programme de qualité, surtout à Paris. Et je ne pense pas, au vu de la dynamique qui se créée côté adhérents, qu'il y ait un risque d'essoufflement », se défend Jean-Louis Missika.
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