Accusée hier par Carlos Tavares, président de PSA, de vouloir "se débarrasser des voitures à Paris", Anne Hidalgo n’a pas tardé à réagir. La maire de la capitale vient en effet d’indiquer dans un communiqué que son plan antipollution, qui vise à éradiquer le diesel à Paris d’ici 2020, répondait avant tout à un enjeu de santé publique. Pour s’en expliquer, l’élue précise que "selon l’Agence européenne de l’environnement, la pollution de l’air était responsable en 2011 de 430.000 morts anticipées dans les pays de l’Union européenne".
"La même année, une étude coordonnée par l’Institut de veille sanitaire évaluait à 6 mois l’espérance de vie perdue par les Franciliens en raison des affections provoquées par cette pollution", ajoute-t-elle. Certes, ces chiffres sont très précis et proviennent de sources éminemment sérieuses. Mais imputer la responsabilité de la pollution atmosphérique aux seuls véhicules, et notamment aux diesels, semble pour le moins simpliste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire