mardi 12 mars 2013

Interview Pierre-Yves Bournazel pour OR : « Je serai un maire à temps plein, un maire utile »


La droite et le centre peuvent-ils gagner les municipales à Paris dans un an ?

Le seul domaine dans lequel la majorité sortante peut s’enorgueillir d’afficher un bon bilan, c’est celui de la communication. Le quotidien des Parisiens depuis 2001 s’est dégradé. Les loyers ont progressé de 47 %, l’accession à la propriété est devenue une utopie pour le plus grand nombre des habitants de notre ville, la politique des transports aboutit à une thrombose généralisée, la pollution n’a pas diminué et la pression fiscale a bondi dans des proportions inédites pour les particuliers comme pour les entreprises. Partager ce diagnostic avec les Parisiens et leur proposer un projet mobilisateur nécessitera un temps plus important que celui de la campagne officielle. C’est la raison pour laquelle je demande depuis 2009 l’organisation d’une primaire ouverte afin que l’opposition s’adresse aux Parisiens avant l’échéance de 2014.

Yves Pozzo Di Borgo leader de l’ UDI aux municipales de Paris


Le sénateur UDI sera le chef de file du parti de Borloo aux municipales à Paris.

Les choses « se profilent pour que je sois chef de file de l’UDI à Paris ». Invité lundi du «Talk Orange-Le Figaro », le sénateur UDI de Paris Yves Pozzo di Borgo a confirmé que son parti n’avait « pas à participer à des primaires» à droite en vue des municipales de 2014, car elles sont celles de l’UMP. D’ailleurs, mardi, l’exécutif national de l’UDI proposera des chefs de file pour chacun des vingt arrondissements parisiens. Et c’est après la primaire UMP que des discussions seront engagées, assure le président du groupe UDI au Conseil de Paris.Il a confirmé que sa collègue sénatrice UDI de la capitale, Chantal Jouanno, «ne sera pas candidate à Paris ». «Elle a préléré ne pas assumer ce rôle-là. Nous le regrettons », a-t-il indiqué alors que l’ancienne ministre, qui a quitté l’UMP pour l’UDI, entretient des relations tendues avec les responsables parisiens de son ancien parti.

Péage urbain à Paris : le sujet passionne autant qu’il divise


Ailleurs, les projets fleurissent. Et fonctionnent
PéageSerpent de mer. L’idée de la création d’un péage urbain pour désengorger une capitale saturée, si elle séduit par ses nombreux bienfaits environnementaux, verra-t-elle le jour ? Signe de l’embarras de nos édiles, le projet est régulièrement mis sur la table puis disparaît comme par magie. Un projet jugé très risqué politiquement face à une opposition qui tire à boulets rouges sur les inconvénients supposés d’une telle configuration routière inédite en France.
Les arguments sont connus – le péage urbain constituerait un impôt à la charge des automobilistes les plus pauvres, ceux, obligés de recourir à leur véhicule pour se déplacer, loin de contribuer à la fluidification du trafic, le péage urbain rajouterait des embouteillages aux embouteillages, etc. Autant d’objections que les nombreuses expériences menées dans les villes étrangères démentent pour la plupart.

Faux électeurs : les époux Tiberi condamnés en appel

La cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation en première instance de Jean Tiberi, maire du 5e arrondissement de Paris, à 10 mois de prison avec sursis et 3 ans d'inéligibilité, dans l'affaire des faux électeurs de son arrondissement. Sa femme, Xavière, a également été condamnée à 9 mois de prison avec sursis. 

La déclaration de candidature de NKM dans le Parisien


Etes-vous candidate à Paris ?
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET : Oui, j’ai décidé d’être candidate à la mairie de Paris dans le cadre des primaires ouvertes. J’ai beaucoup réfléchi. Cette décision n’était pas simple et elle m’a pris du temps. Mais elle correspond à un vrai engagement, un engagement capital pour lequel je mettrai toute mon énergie et tout mon cœur. C’est le choix de la passion.


Paris, c’est un vieux rêve ? 
Paris, c’est un attachement de toujours et un projet qui a mûri . L’accélération s’est faite il y a quelques semaines, quand plusieurs élus, mais aussi des Parisiennes et des Parisiens, m’ont sollicitée pour être candidate. Pour moi, c’est une ville qui, à travers l’Histoire, a ouvert le chemin. C’est la ville des révolutions : depuis la Révolution française jusqu’à la Résistance. Aujourd’hui, il reste des Bastilles à prendre, des révolutions à faire.


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