Le mouvement sportif comme chef de file n'est rien d'autre qu'un élément de langage. Les politiques, trop présents dans cette candidature, risquent encore une fois de la faire échouer.
Le message est lancé sur un prétendu air de nouveauté comme un slogan d’avant-garde, un vade-mecum indépassable. Le projet de candidature de la Ville de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de l'été 2024, validé par le Conseil de Paris lundi 13 avril, devra être porté par «le mouvement sportif et les athlètes» selon les mots d’Anne Hidalgo, maire de la capitale.
Ce sont aussi les paroles de François Hollande, en visite courtoise, jeudi 16 avril, au Comité international olympique (CIO), à Lausanne. «La France est prête à se mobiliserpour une candidature qui pourrait être déposée par le mouvement sportif pour Paris», a-t-il prévenu. Manuel Valls n’a pas dit autre chose: «C'est le mouvement sportif qui sera le chef de file de cette candidature», a-t-il déclaré récemment lors d'un discours consacré au Grand-Paris avec la ferme intention «de ne pas reproduire les erreurs du passé». Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France, déjà impliqué dans la candidature de Paris 2012 et dont le poste sera remis en jeu en décembre 2015, a sauté dans la foulée de ses éminents confrères socialistes:
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