Ouvert il y a moins d’un mois, c’est le bar à la mode. Pourtant, avec sa carte prohibitive et ses airs de refuge pour gens bien nés, la Brasserie Barbès fait tache dans l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale.
Rien à dire, les architectes ont fait du beau travail. Les grandes vitres de l’étage du bâtiment, situé au croisement des boulevards Barbès et de la Chapelle, se découvrent à la vue du visiteur encore assis dans le métro aérien. Sorti de la rame, après avoir enjambé les tourniquets, nul doute que le curieux a l’attention toute captée par les murs d’un blanc encore parfait et le store d’un bleu très pâle, comme un verre d’eau. D’autant que l’espace abritant la nouvelle Brasserie Barbès était resté de longs mois à l’abandon après l’incendie qui avait ravagé le magasin Vano.
Une fois les imposantes portes noires de la brasserie poussées, l’atmosphère est radicalement différente de celle plus populaire du quartier.
La suite : les Inrocks
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire