Face au changement de nom annoncé de l’UMP, qu’il faudra bientôt appeler "Les Républicains", les responsables politiques de gauche ont pour l’instant opté pour la petite musique de la dénonciation outragée. "Rapt d’un bien commun", s’est par exemple indigné Christian Paul, leader de l’aile gauche en vue du congrès socialiste."Abus de pouvoir", a critiqué Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement.
Claude Bartolone, lui, privilégie une autre stratégie : retourner le terme "républicain" contre ceux qui prétendent en faire usage pour se définir. Dans un billet publié sur son blog ce lundi 27 avril, le président de l’Assemblée nationale vole au secours de Christiane Taubira en assimilant l’UMP au "Parti républicain" américain, plutôt considéré en Europe comme une formation de droite dure.
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