Les municipales et les habituelles grandes manœuvres de l’entre-deux-tours, riches en petits arrangements entre faux amis, peuvent aussi trahir l’angoisse de perdre un fief et un bastion de la gauche depuis 95 ans, à l’image de Bobigny et de l’extrême fébrilité qui règne dans les QG du PCF et du PS, au point d’enchaîner les dérapages incontrôlés, si révélateurs, qui finissent de discréditer la baronnie en place.
Délégitimé par le fort taux d’abstention (59,44%), un premier coup de tonnerre très prévisible, le pouvoir local, aux mains de Catherine Peyge (Union de la Gauche) depuis 2006, n’avait manifestement pas anticipé le véritable séisme politique qui allait en plus l’ébranler, en la personne de l’outsider Stéphane de Paoli de l’UDI qui a raflé les suffrages avec 44% des voix, devançant la mairesse sortante qui n'a rassemblé que 40% des électeurs.
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