jeudi 16 mai 2013

Paris : à l'assaut de la forteresse NKM


UMP Ultra-favorite, NKM peut-elle être battue ? Ses quatre challengers, notamment Legaret et Bournazel, misent sur un faible nombre de votants pour créer la surprise. Et, concernant le premier, la mobilisation en sa faveur des anti-“mariage pour tous”. Enquête.
Les deux hommes se sont découverts à l’occasion des manifestations contre le mariage homosexuel. Ils se sont ensuite revus, notamment le 7 mai, en fin de matinée, à la brasserie Le Bourbon, proche de l’Assemblée nationale — où ils ont été aperçus par le député UMP Thierry Mariani, attablé non loin. Ils se seraient encore rencontrés, dit-on, à la veille du deuxième débat de la primaire UMP sur LCI et LCP — dont Valeurs actuelles et le Parisien sont partenaires.
Rien, hormis leur soutien à Nicolas Sarkozy, ne présageait l’alliance qui s’est nouée, en vue de cette primaire et au-delà, entre le discret Jean-François Legaret, 60 ans, maire du Ier arrondissement et président du groupe UMP au Conseil de Paris, et l’agitateur d’idées Guillaume Peltier, 36 ans, chef de file de la Droite forte, arrivé en tête du vote des courants à l’UMP. Parcours, style, profil : tout, sur le papier, différencie les deux hommes. Le premier, fils d’un ancien élu gaulliste de Paris, a fait toute sa carrière au RPR dans le sillage de Jacques Chirac, puis de Jean Tiberi, dont il a été l’adjoint aux finances et demeure l’un des plus proches amis. Le second, passé par le FN, puis bras droit de Philippe de Villiers, est devenu le très médiatique porte-parole de la campagne présidentielle de Sarkozy et un des nouveaux vice-présidents de l’UMP.
Entre les deux hommes, pourtant, le courant est passé. Mêmes convictions, même adversaire commune : Nathalie Kosciusko-Morizet — ennemie déclarée de la “ligne Buisson”.

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