L’opposition a déposé une proposition de loi pour lutter contre le phénomène. La majorité prépare la sienne.
La fraude dans les transports en commun était jusqu’à présent un sujet majeur de préoccupation pour la SNCF et la RATP. Elle est aussi en train de devenir, ces dernières semaines, un terrain d’affrontement politique entre l’opposition et la majorité, qui poussent chacune leur solution pour endiguer le phénomène.
A droite, Valérie Pécresse s’est emparée depuis plusieurs semaines du sujet, dont le coût est estimé à 300 millions d’euros par an pour la seule SNCF, et à 500 millions pour l’ensemble des entreprises du secteur. La députée UMP des Yvelines compte faire des transports un des axes de sa campagne pour les élections régionales en Ile-de-France, et la lutte contre la fraude est un sujet porteur dans l’électorat.
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