Les aides au logement représentent plus de 40 milliards d’euros de dépenses chaque année pour la puissance publique. Les difficultés croissantes, notamment dans les zones dites «tendues » (Paris et grandes agglomérations) qu’éprouvent les français à se loger montrent que ces aides ne sont pas toujours efficaces.
Elles ont parfois contribuées à l’augmentation des prix de l’immobilier à l’achat comme en location. C’est pourquoi il est légitime de s’interroger sur leur pertinence et sur leur coût pour la collectivité. Un groupe de travail, rassemblant tous les partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale, a été créé pour réfléchir aux aides personnalisées au logement (APL). Celles-ci représentent 17,4 milliards de dépense en forte augmentation depuis 2009, date à laquelle elle était de 15,6 milliards.
Il ne s’agit bien sûr pas de supprimer ces aides aux plus modestes, pour qui, elles sont un complément de revenu indispensable voire vital. Mais il est possible d’envisager certains aménagements qui permettraient d’obtenir des économies substantielles sans remettre en cause la vocation sociale et redistributrice de ces aides.
La suite : Christophe Caresche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire