Tous les regards se figent lorsque, dans ce loft d'artiste, à quelques pas de Barbès à Paris, la porte s'ouvre sous une pluie de confettis. « Nous venons libérer les stagiaires ! » Sept membres de l'association Génération précaire, masqués de blanc, font irruption, jeudi 23 avril, au milieu de la rédaction de My Little Paris. Ils reprochent à cette start-up, fleurissant dans le milieu de la mode et du lifestyle, d'abuser des stages pour faire tourner leur entreprise.
Sur des tables en bois brossé, des jeunes filles alignées devant leur écran répriment un sourire. « Sur les 70 collaborateurs que revendique cette entreprise, 40 % sont stagiaires
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