Même s’il est précisé1 que les propositions ne sont pas celles d’Anne Hidalgo, la liste d’« idées » publiées dans un livre électronique par l’association Oser Paris (son équipe de campagne) est tout à fait dans la ligne de ses déclarations et de ses intentions pour la capitale au cas où elle serait élue.
A l’exception notable de la reprise d’une idée que nous avons plusieurs fois déjà défendue (la mise en place d’un plan-églises2), l’examen de ces propositions - au moins pour ce qui concerne le champ couvert par La Tribune de l’Art, c’est-à-dire l’art, l’architecture et l’urbanisme - correspond d’ailleurs jusqu’à la caricature à ce que nous avons connu ces dernières années avec les deux mandatures de Bertrand Delanoë dont Anne Hidalgo a été l’une des chevilles ouvrières.
Ce texte donne l’impression de vouloir infantiliser en permanence les Parisiens en leur proposant à peu près 365 jours par an de fêtes, de festivals, de défilés de rue... Le monde d’Anne Hidalgo est celui des Bisounours ou de Oui-Oui. Elle veut être le GO d’une ville qui serait un club Méditerranée permanent.
Ainsi, aux nombreuses fêtes qui ponctuent déjà de manière artificielle et coûteuse la vie parisienne, on ajouterait (la liste n’est probablement pas exhaustive) : « la nuit des bals des musées parisiens » (sic), p. 93 ; un grand marathon annuel sur le périphérique (p. 38), qui devrait s’ajouter à la fête du périphérique que la candidate a annoncé récemment (un bel endroit pour faire la fête, le périphérique...) ; un festival des musiques du monde « Paris-folies d’hiver » (sic), p. 93 ; un festival international de danse (p. 93) ; deux événements par an pour « promouvoir la lecture dans la ville » (p. 94) ; un concours parisien des chorales (p. 94) ; des tournois de sport dans les rues3 (p. 38)... Tout est « ludique » dans l’univers d’Anne Hidalgo.
Ce texte donne l’impression de vouloir infantiliser en permanence les Parisiens en leur proposant à peu près 365 jours par an de fêtes, de festivals, de défilés de rue... Le monde d’Anne Hidalgo est celui des Bisounours ou de Oui-Oui. Elle veut être le GO d’une ville qui serait un club Méditerranée permanent.
Ainsi, aux nombreuses fêtes qui ponctuent déjà de manière artificielle et coûteuse la vie parisienne, on ajouterait (la liste n’est probablement pas exhaustive) : « la nuit des bals des musées parisiens » (sic), p. 93 ; un grand marathon annuel sur le périphérique (p. 38), qui devrait s’ajouter à la fête du périphérique que la candidate a annoncé récemment (un bel endroit pour faire la fête, le périphérique...) ; un festival des musiques du monde « Paris-folies d’hiver » (sic), p. 93 ; un festival international de danse (p. 93) ; deux événements par an pour « promouvoir la lecture dans la ville » (p. 94) ; un concours parisien des chorales (p. 94) ; des tournois de sport dans les rues3 (p. 38)... Tout est « ludique » dans l’univers d’Anne Hidalgo.
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